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EYRAGUES (Recherches sur l'histoire d')


Par Louis Blanc


Référence : 3526
Date édition : 2019
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-1046-5
Nombre de pages : 96
Première édition : 1948
Reliure : br.

Prix: 12.00€


     Le lieu est cité pour la première fois dans une donation des frères Ugolin au monastère de Lérins, en 1094. Á l'arrivée des Romains, la région était habitée par deux tribus gauloises : les Cavares et les Salyens. Sous la domination romaine, la Provence se développa, puis à la suite des invasions et du traité de Verdun (843), elle devint un état indépendant. Á la mort de Guillaume de Châteaurenard, durant la traversée qui le menait en croisade en 1151, son fief dans lequel figurait Eyragues fut démembré. Les premières familles nobles qui possédèrent le domaine (suite probablement à un don des vicomtes de Marseille) furent celles des Sabran d'Agoult et des Sabran Amic. Comme ceux des communes avoisinantes, les remparts d'Eyragues furent construits au XIVe siècle, afin de protéger la population contre les bandes de pillards nées de la guerre de Cent Ans. Á la fin du XVe siècle, Étienne de Vesc, serviteur apprécié de Louis XI, acheta les seigneuries de Pierre de Beauvau. Il fut le premier à porter le titre de baron. En 1629, François Bionneau, conseiller du roi, président trésorier général de France, se porta acquéreur de la baronnie d'Eyragues. Selon toute apparence, il offrit au pays l'horloge publique comme don de joyeux avènement. Il mourut à Eyragues le 12 août 1640. Ses entrailles et son cerveau furent ensevelis devant le maître-autel et son corps fut inhumé dans l'église des Accoules de Marseille. Autrefois, la commune n'avait pas d'hôtel de ville et les réunions du conseil se tenaient dans différentes maisons du lieu dont on louait une salle. Les conseils généraux, dits aussi « parlements », se réunissaient dans l'église ou dans une des chapelles des pénitents. En 1677, messire Jean-François de Bionneau devant 1 800 livres à la communauté, le château et maison seigneuriale devint hôtel de ville et local accoutumé des réunions. Son état déplorable nécessita cependant maintes réparations. Le capitaine des portes était autrefois chargé d'ouvrir et de fermer les portes quand le pays courait le danger d'être exposé au pillage. Le 25 novembre 1771, une délibération mentionna que cet emploi et son crédit de 18 livres étaient devenus inutiles : les portes tombant de vétusté ne pouvaient plus servir à rien. Une glacière fut établie en 1648. Son exploitant devait recueillir la glace durant l'hiver et la débiter du 1er mai au 1er octobre au prix de trois deniers la livre. Les habitants tenaient beaucoup à cette vente, confiants dans l'idée accréditée que la glace devait les préserver de la fièvre.
© Micberth
     

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