ACHEUX (Le Canton d')

Par Adolphe de Cardevacque

Référence : 1975
Date édition : 2003
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-348-0
Nombre de pages : 404
Première édition : 1883
Reliure : br.

Prix: 49.70€

Précieux document pour tous les amoureux de la Picardie que cet ouvrage d'A. de Cardevacque consacré à l'histoire du canton d'Acheux, dont l'identité (rurale, artisanale et associative) reste aujourd'hui préservée, malgré les nécessités du temps. Ici peut-être plus qu'ailleurs, on appréciera ce grand inventaire cantonal, effectué par l'auteur, à travers le temps et l'espace : d'abord un patrimoine architectural religieux qui a parfois traversé les siècles, avec des édifices de culte assez simples comme ceux d'Authie, de Bayencourt, de Coigneux ou de Colincamps, mais aussi le portail étonnant de l'église de Mailly, l'église de Toutencourt de style ogival tertiaire, dont une superbe grille sépare le chœur de la nef principale, ou le groupe sculpté en ronde bosse dans l'église de Varennes ; ensuite, on lira avec intérêt cette histoire étonnante de la fondation de l'abbaye de Clairfay, monument expiatoire (XII^esiècle) à la destinée mouvementée ; enfin, on admirera le panorama impressionnant (topographique, géologique, historique et archéologique) du terroir, « polygone irrégulier dont un côté borde le Pas-de-Calais et qui longe en zigzag les cantons d'Albert, Corbie, Villers-Bocage et Doullens ».
Pas une information (carte géologique, événements essentiels, productions locales, population, antiquité, voies de communication, lieux-dits...) qui manque à l'appel. Mais plus intéressant encore : chaque localité du canton est soigneusement étudiée. Acheux naturellement, signalée dans les archives dès le VII^e siècle, mais aussi Arquèves qui dépendait autrefois de la châtellenie d'Authie et Authie justement, situé au pied d'une colline haute de 142 m ; Bayencourt qui fut longtemps dans la famille de Mailly et Bertrancourt dévasté en 1636 par les Espagnols ; Bus-les-Artois, dont la seigneurie changea souvent de propriétaire et Coigneux à l'origine très ancienne ; Colincamps érigé en commune en 1849 et Courcelles-au-Bois ; puis Englebelmer, Forceville et Harponville, Hédauville et Hérissart (mouvant de Picquigny), Léalvillers (motte et souterrain) et Louvencourt (prévôté de Beauquesne), Mailly et Marieux, Puchevillers et Raincheval, Senlis, Toutencourt et Vauchelles-lès-Authie.

© Micberth

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