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ALBERT avant et pendant la guerre, 1914-1915


Par Pierre Laboureyras


Référence : 3197
Date édition : 2012
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0684-0
Nombre de pages : 180
Première édition : 1916
Reliure : br.

Prix: 25.05€


     Bien que son histoire se perde dans la nuit des temps, Albert, qui portait jadis le nom d'Ancre, n'a rien conservé de son origine antique. La modeste bourgade, à mi-chemin entre Amiens et Arras, au temps des Carlovingiens, devint une place forte sous Hugues Capet qui la reprit aux moines de Centules pour en faire un fief royal dépendant tantôt de Péronne, tantôt de Corbie. Sa charte communale fut octroyée en 1178 et, en 1576, la baronnie d'Ancre fut érigée en marquisat. L'antique citadelle fut rasée en 1553 ; la demeure seigneuriale fut détruite par un incendie en 1645 et Condé, qui alors était au service de l'Espagne s'empara de la ville en 1653 et la détruisit de fond en comble. Vouée au malheur, la bourgade n'avait pas le temps d'oublier un sinistre qu'un nouveau l'éprouvait. Le 1er août 1914, à 4 h 30 de l'après-midi, la cloche de l'hôtel de ville sonna de toutes ses forces et le gros bourdon, la Marie de Brebières, joignit ses notes les plus graves aux tintements d'effroi de la cloche municipale. Chacun abandonna alors ses occupations pour s'enquérir des dernières nouvelles, rechercher les livrets militaires et préparer les musettes des citoyens appelés à partir dès le lendemain sous les armes. Le soir du 28 août, le sang des soldats français vint rougir jusqu'aux marches de la basilique, mais la ville ne disposait d'aucune organisation capable de se charger de ces hôtes infortunés, les médecins et les pharmaciens ayant répondu à leur ordre de mobilisation. Des hôpitaux s'organisèrent en toute diligence et les particuliers fournirent le linge et la literie nécessaires. En quelques heures, chaque blessé fut dûment pansé et bien couché. Puis très vite, la ville se retrouva sous la botte allemande. Une fois passées les heures cruelles et périlleuses de l'arrivée des Allemands, le calme se fit dans la cité violée. Une première proclamation chercha à rassurer la population en déclarant : « Nous ne faisons pas la guerre aux non combattants ». Les messes ne virent plus les foules pressées de jadis, mais à la modeste assistance se mêlèrent des soldats allemands. Puis, le 15 août, la ville eut la joie de revoir l'uniforme français. Les Albertins crurent trop vite que leur ville en serait quitte pour cette épreuve trop longue et trop pénible déjà. Le 29 septembre 1914, un premier obus tomba rue de Bapaume. Une pluie ininterrompue de projectiles de tous calibres arriva ensuite par grappe de deux, trois ou quatre à la fois. Un obus tomba dans la grande sacristie de la basilique, un autre sur la maison du bedeau et un troisième atteignit le clocher.
© Micberth
     

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