Dimanche 13 octobre 2024
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Par Olivier Billaz Référence : 2790 Date édition : 2009 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0250-7 Nombre de pages : 334 Première édition : 1907 Reliure : br. Prix: 42.60€ |
Cet enfant du pays, dont l'ancêtre a joué une part si importante dans l'histoire de la commune, ne cache ni son attachement ni sa passion pour Allevard. « Celui qui a vu le vert Allevard aimerait y vivre ; celui qui y est né ne l'oublie jamais ». Il entraîne le lecteur à la découverte de paysages magnifiques, de hameaux pittoresques, au détour de chemins de montagne qu'il a arpentés si souvent. Il fustige ceux dont les yeux se ferment à la beauté des choses alors que la nature ne s'ouvre qu'à ceux qui vont au devant d'elle et savent évoquer son âme. Il s'émerveille du chant du ruissellement de ces multiples cours d'eau, « éternel appel de la Nature mystérieuse » et, en communion parfaite, il compose son ode aux sapins de Saint-Hugon comme s'il était des leurs. Mais toute cette dimension poétique ne saurait masquer l'intérêt historique de l'ouvrage. Olivier Billaz expose précisément les faits les plus marquants. Il explique, en particulier, les circonstances qui ont fait que la commune a connu différentes nationalités au fil des siècles. Elle, qui fut une véritable république démocratique pendant un temps, subit les alliances et les calculs politiques qui la réduiront au statut d'« humble satellite de Grenoble ». L'auteur proclame son goût pour la liberté et l'indépendance. Alors que la commune jouissait d'une « insouciante et joviale médiocrité », multipliant les fêtes où l'on s'amusait à peu de frais, la venue d'Eugène Charrière et la centralisation de toute l'industrie minière et métallurgique a transformé le pays en « atelier d'âpre et dur travail ». La découverte des bienfaits de la Source noire a changé sa physionomie : la petite ville coquette se veut attrayante pour accueillir le curiste. À travers Pierre Villiot, l'humble galochier qui d'un coup de pioche fit jaillir l'eau du flanc rocheux de la montagne, Olivier Billaz voudrait rendre hommage à « la douce, patiente et tenace et laborieuse race des paysans d'Allevard » qui, plus que les ingénieurs, savants ou professeurs, assurent « ces innombrables et nécessaires besognes sans lesquelles aucune société ne serait possible ».© Micberth
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