HAUTE-AUVERGNE (Vieilles Églises et Vieux Châteaux de la)

Par le Dr Louis de Ribier et l'abbé Peschaud

Référence : 3466
Date édition : 2017
Format : 20 X 30
ISBN : 978-2-7586-0982-7
Nombre de pages : 262
Première édition : 1930
Reliure : br.

Prix: 39.00€

« Le sens des réalités et l'énergie persévérante » sont deux qualités qui animent la Haute-Auvergne et l'ont aidée à modeler son paysage architectural. Si les églises ont résisté aux assauts du temps et de l'histoire, il en va différemment pour les châteaux, dont il ne reste trop souvent que des ruines. Ancienne commanderie de l'ordre de Malte, Ydes ne possède plus que son église, la plus intéressante de l'évêché de Saint-Flour. En 998, apparaît Amblard I^er, comtour d'Apchon, dont la devise Haut et clair retentira pendant six siècles. Entre Sourniac et Sartiges, la Croix-Chevalier est là pour rappeler qu'en 1248, la population vint au-devant de son seigneur rentrant de la croisade de 1248 aux côtés de saint Louis. Salers apparaît comme le joyau de la Haute-Auvergne, et laisse une « impression profonde ». Après 1789, Mauriac succédera à Salers comme chef-lieu judiciaire de la région. En arrivant à Saint-Chamant, on est frappé par la vue du château, l'un des plus beaux du Cantal. Sur la route de Mauriac, l'antique tour de Naucelles servait à la fois de fort avancé, de poste de signaux et de prison. A Aurillac, la tour de Saint-Étienne, la maison des Consuls, l'église du Monastère et celle des Cordeliers ont échappé aux destructions des protestants et des révolutionnaires. L'église de Laroquebrou fait partie des rares édifices gothiques de la Haute-Auvergne. Maurs, jadis fortifiée, fut quatre fois prise d'assaut par les religionnaires qui la pillèrent. En 1559, les protestants d'Aurillac s'emparèrent de Conros que la courageuse châtelaine défendit avec l'aide de ses vassaux et de ses voisins. Deux femmes ont laissé de leur séjour à Carlat un souvenir populaire : la reine Margot et Marguerite d'Ouvrier, épouse du gouverneur François du Pouget. Quant à Yolet, deux de ses enfants ont inscrit leur nom dans l'Histoire : Jean de Roquetaillade et Jean-Baptiste Carrier. Du chevet de l'église de Brezons, typique de l'école auvergnate dans la région de Mauriac, on aperçoit le château de La Boyle, chef-d'œuvre de l'architecture militaire. Pierrefort, ville fermée, eut de très bonne heure les privilèges des « bonnes villes du Haut-Auvergne ». Valuéjols fut le siège d'une importante seigneurie qui passa de la Maison de Lorraine à Charles-François d'Estaing. Saint-Flour, « Principalle et Capitale du Haut-Auvergne », reste la ville la plus pittoresque du Cantal, avec ses maisons hautes et sévères, qui cachent parfois de somptueux hôtels, merveilles de la Renaissance auvergnate. Chargé d'enlever aux Anglais les châteaux et places fortes qu'ils occupaient, Du Guesclin fit le siège de Chaliers. Il mourra quelques jours plus tard à Châteauneuf-Randon. La petite ville d'Allanche est, quant à elle, remarquable par son église, vaste édifice qui tient à la fois du monument religieux et de la forteresse.
© Micberth

13:37

MON COMPTE