Dimanche 08 décembre 2024
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Par Léon Quénéhen Référence : 1951 Date édition : 2003 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-324-3 Nombre de pages : 228 Première édition : 1946 Reliure : br. Prix: 27.38€ |
Il n'est rien de plus exaltant que de participer à la naissance et au développement d'une cité. Ce fut le cas de Léon Quénéhen, citoyen adoptif de la jeune ville de Bois-Colombes, née d'une commune au passé millénaire (celle de Colombes) en 1896, et dont il a retracé l'histoire un demi-siècle plus tard. Spectateur - et parfois acteur lui-même - des combats menés aux côtés des partisans de « la séparation », pour obtenir, celle-ci acquise, « l'autonomie officielle », il mesure ici le chemin parcouru depuis les origines. Celles-ci ne coïncident pas avec ce jour du 17 mars 1896, où le décret de loi « tendant à distraire de la commune de Colombes la section de Bois-Colombes pour l'ériger en commune distincte », fut promulgué par le Journal officiel ; elles sont bien antérieures : et sans remonter, comme l'auteur, jusqu'à la préhistoire (les hauteurs de Bois-Colombes devaient être habitées au néolithique), il convient, cependant, d'évoquer le passé de Colombes, bourg fortifié au Moyen Âge qui possédait encore cinq portes au début du XIXe siècle, celles de Paris, de Saint-Denis, de la Croix, d'Argenteuil et des Buttes, avec un corps de garde.C'est un peu plus tard, avant la guerre de 1870 qu'on chercha une appellation pour la nouvelle section de Colombes, surgie des bois (on pensa lui donner le nom de Thiéfine, célèbre restaurateur de la ville) et que « les rêves d'indépendance » prirent corps. Une fois celle-ci acquise, il fallut tout créer, ou presque : cimetière, voies publiques, éclairage, trottoirs, mairie, sapeurs-pompiers... Même l'organisation et la tenue des conseils municipaux nécessitèrent un long apprentissage. La guerre de 1914-1918, qui allait coûter la vie à plusieurs centaines d'enfants du pays, éclate, alors que l'urbanisation se poursuit (électrification générale, viabilité de l'avenue de Saint-Germain). Problèmes majeurs à partir de 1919 : le chauffage et l'alimentation. La ville fut bombardée en 1943 (usines Hispano-Suiza), tous les transports étaient réservés à la guerre et une « route boule rouge » américaine passait sur les quais d'Asnières. Bois-Colombes survivra et grandira : mais que d'efforts pour édifier, jour après jour, malgré les calamités publiques, une petite ville !© Micberth
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