Dimanche 08 décembre 2024
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Par Michel Aribaud Référence : 1600 Date édition : 1997 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84178-117-8 Nombre de pages : 282 Première édition : 1932 Reliure : br. Prix: 37.53€ |
L'organisation communale de Céret est le résultat d'une série d'avantages accordés par ses seigneurs depuis la fin du XIIe siècle jusqu'à l'annexion définitive du Roussillon. En 1642, Salvador Bonell cumule les fonctions de précepteur de petits garçons et de maître de grammaire. Vieux et malade, il néglige son travail d'enseignant, au point que les autorités locales passent un accord avec l'ordre de Nostra Senyora de Montdel Carme : l'acceptation de l'établissement d'un couvent en dehors des murailles contre la prise en charge de l'enseignement.
André Laporte se distingue, lui, par sa grande facilité à donner de fréquentes et longues vacances à ses élèves. Ce laxisme tient à une irrégularité du versement des rémunérations. Le maître obtiendra même une ordonnance du juge pour que soient saisis les biens propres des « Sieurs Consuls ».
Le 8 septembre 1649, Gaspar Sastre arrive à Céret avec une lettre pressante des consuls de Figueras. Elle mentionne le passage prochain de nombreuses troupes d'infanterie et de cavalerie qui, venant de France, se dirigent en Catalogne et passeront par Céret et Vallespir. La population craint que ces hommes apportent la peste après avoir traversé des contrées contaminées.
En décembre 1653, le fléau s'impose nettement dans la commune où les conditions sanitaires n'arrangent rien : rues sales, étroites et tortueuses, maisons malsaines, éclairage médiocre et mauvaise aération. Quelques personnages se distingueront dans cette funeste période : ainsi le seul médecin pour une population de deux mille âmes, Puy-Robi, ou la femme Na Perota qui se dévoue pour enterrer les cadavres des pestiférés.
Michel Aribaud nous entraîne dans les coins les plus contrastés de l'histoire de Céret.© Micberth
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