CHÉZERY. Son abbaye et sa vallée

Par Jules Hannezo

Référence : 2792
Date édition : 2009
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0252-1
Nombre de pages : 156
Première édition : 1921
Reliure : br.

Prix: 19.27€

Jules Hannezo propose une étude particulièrement remarquable sur la vallée de Chézery et sur son abbaye. La richesse et la variété des informations qu'il a patiemment recueillies lui donnent toute sa valeur et son intérêt. L'auteur ne s'est pas simplement contenté de restituer ce qu'il a découvert ; il s'est aussi ingénié, par exemple, à reconstituer le plan de l'abbaye, permettant ainsi au lecteur de se situer plus aisément dans le décor abbatial, devenu plus réel. Avec un langage clair, il donne une vision globale du destin de la région qui permet d'appréhender son histoire au fil du temps. En effet, il démontre comment la situation géographique et géologique de la vallée a permis à ce coin du Bugey d'échapper à de graves et sanglants dangers, grâce à sa position protectrice qui l'enclave entre deux plissements montagneux. Parce que ce site est le plus étudié de l'Ain par les géologues français et suisses, et dans un souci constant de didactisme, J. Hannezo rappelle quelques notions générales de géologie, afin que le lecteur puisse mieux comprendre cet aspect si essentiel à l'histoire de Chézery. Il répertorie tous les lieux-dits des cinq sections de Chézery et des trois de Forens, pour en étudier l'origine et la signification linguistique, fournit la toponymie des montagnes, des rivières et des torrents, étudie l'étymologie de Chézery et des communes voisines, cite les noms des principales familles relevés sur les livres de baptêmes, détaille la flore et la faune. Cette connaissance parfaite des lieux ne lui fait cependant pas oublier la vie quotidienne des habitants. Il évoque leur métier, leur niveau d'instruction, leurs croyances. Il nous révèle aussi, de manière plus anecdotique certaines coutumes. Ainsi par exemple, le lecteur apprendra que les curés recherchaient systématiquement l'origine de la paternité des nouveaux-nés. Si le père ne se déclarait pas, ils acceptaient le serment de la fille mère. Consentant ou non, le père supposé était inscrit d'office sur les registres, mais avait toutefois le droit de notifier qu'il faisait acte d'opposition. J. Hannezo rapporte également quelques-unes des légendes les plus populaires, comme celle de la Fontaine bénite
© Micberth

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