CLAMART Son histoire son bois et ses environs

Par Alexandre Barbarroux

Référence : 1706
Date édition : 1998
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84435-006-2
Nombre de pages : 242
Première édition : 1869
Reliure : br.

Prix: 29.41€

     La paroisse de Clamart faisait partie du doyenné de Château-Fort. Son église, sous l'invocation de saint Pierre et saint Paul, était très éloignée du village et déjà fort vieille, lorsque le 7 juillet 1508, Mathieu d'Antigaloupe, évêque de Pamiers, posa la première pierre de celle qui fut restaurée en 1860.
     En 1697, le roi Louis XIV acheta toutes les terres de Clamart, à l'exception du fief de Chef-de-Ville qui dépendait du domaine de Meudon, et peu d'années après (1704) le village fut érigé en prévôté.
     Après la chute des Girondins, le 17 mars 1794, Condorcet, désigné comme séditieux par Chabot, sortit furtivement de Paris et vint chercher une retraite dans les carrières de Montrouge. Après avoir erré plusieurs jours dans la campagne, il fut arrêté dans un cabaret de Clamart, et traîné, exténué de fatigue et de privations, à Bourg-la-Reine, où il fut jeté dans un cachot humide et obscur.
     L'abbé Delille, aimable poète très populaire, passait un mois par an au château de Clamart, où il était reçu par la famille Micoud, avec l'enthousiasme d'une bonne et franche amitié. Cependant, un jour, tellement fatigué du bruit et du cérémonial qu'exigeaient les nombreuses réceptions de ses hôtes, que, dès le lendemain, il manifesta le désir de retourner à Paris.
     La flore des bois de Clamart ne manque pas de charme : « l'anémone blanche, la jacinthe dont les grappes bleues se mêlent capricieusement aux tiges des graminées, la bruyère aux mille fleurs roses, la violette aux senteurs embaumées, la modeste pervenche et enfin la fougère, dont les larges feuilles dentelées s'étalent sur des tapis de mousse veloutée. »© Micberth

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