Mercredi 29 mars 2023
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![]() | Par abbé augustin Berton Référence : 1755 Date édition : 1999 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84435-055-0 Nombre de pages : 260 Première édition : 1877 Reliure : br. Prix: 33.47€ |
« Courtenay est une petite villette et comté fort ancien. Quelques-uns du pays estiment qu'elle a été dès le temps des guerres de Jules César ès Gaules, et montrent les vieux vestiges en la vieille ville, qui est la basse, dont les murailles sont baignées par le pied de la rivière de Cléry », écrivait dom Guillaume Morin, grand prieur de Ferrières en 1630.
L'histoire de Courtenay est intimement liée à celle de ses seigneurs, et à leur destin dans l'histoire de la France. Les premiers seigneurs de Courtenay laissèrent un souvenir assez cruel aux archevêques de Sens qui gardaient la suzeraineté de la ville. Il fallut attendre le passage de la seigneurie dans la maison royale pour que cesse le calvaire des religieux.
En 1261 la maison de Courtenay passa dans la maison impériale de Constantinople. En 1348, elle revint au roi Philippe VI, et entra dans le domaine de la couronne. La guerre de Cent Ans ruina totalement la ville. La désolation revint en 1429, quand la ville tomba à nouveau aux mains des Anglais : le vieux château fort fut alors détruit. Il avait été fortifié au XVIe siècle par les Boulainvilliers et démoli en 1768 par Mme de Ligny, dernière dame de Courtenay. En 1877, il ne restait de l'édifice que la base d'une tour couronnée d'arbres.
De 1485 à 1631, Courtenay passa sous les maisons de Chabannes et de Boulainvilliers. La ville et ses environs furent alors rançonnés par les huguenots dont le comte Gabriel de Courtenay qui mettait la région à feu et à sang à partir des fortifications du château et du bourg. La ville passa ensuite sous la domination de la famille de Rambures, puis des La Roche-Rambures. Enfin, la ville connut la Révolution, ses espoirs, ses excès et ses dommages. L'auteur dresse un tableau sous forme d'appendice de tous les faits chronologiques de 1790 à 1870.
A travers les noms de personnages cités, le lecteur retrouvera peut-être la trace de ses ancêtres ; mais il est certain que la lecture de cet ouvrage réveillera le souvenir d'un temps disparu et éclairera d'un jour nouveau le passé des lieux et des édifices.© Micberth
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