Vendredi 08 novembre 2024
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Par Ennemond Fayard Référence : 2567 Date édition : 2007 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0008-4 Nombre de pages : 168 Première édition : 1885 Reliure : br. Prix: 21.30€ |
Comme toutes les communes du canton de Neuville-sur-Saône, la ville de Couzon a subi, au fil des siècles, l'influence de l'ancienne capitale des Gaules et, du XIVe siècle jusqu'en 1789, ses habitants relevèrent de la juridiction des chanoines comtes de Lyon. Il n'en reste pas moins que l'histoire de la localité, retracée ici par Ennemond Fayard, qui fut conseiller à la cour d'appel de Lyon, mais aussi passionné par la recherche historique, apparaît bien spécifique : refusant d'entrée de se perdre dans les hypothèses invérifiables sur l'origine précise de la cité et sur l'étymologie de son nom et s'appuyant sur les archives locales (à partir du Xe siècle), ainsi que sur les ouvrages de référence (Menestrier, de Rubys, Paradin, La Teyssonnière, d'Herbigny...), l'auteur a composé un récit nourri de péripéties qui nous conduit de la période féodale, sortie de l'anarchie (possessions de l'église de Lyon considérables), jusqu'au dernier quart du XIXe siècle (1884 : Jacques Feuillet, maire). Pour l'amoureux de cette région, et de son passé, la moisson d'informations est abondante : E. Fayard évoque d'abord la domination des rois de la Bourgogne transjurane et la souveraineté des archevêques de Lyon qui se heurte aux comtes de Forez et aux habitants de la ville, ce qui provoque de nombreux troubles (pillages et incendies à Couzon et dans les villages environnants au XIIIe siècle) ; ensuite, il traite de l'exercice de la justice par le capitaine châtelain et des impôts considérables qui pèsent sur la population (la dîme ne s'exerce pas seulement sur le vin, mais aussi sur la pêche, les animaux abattus et tous les produits agricoles...) et il décrit l'administration des affaires de Couzon par un syndic et un procureur. Puis, en 1790, ce sont les citoyens actifs qui élisent leurs premiers officiers municipaux, mais, dès l'année suivante, il faut organiser des patrouilles pour repousser les rebelles de Lyon, les titres féodaux sont brûlés publiquement, les églises fermées et la Terreur instituée jusqu'au 9 thermidor an II... En août 1795, à Couzon, les citoyens Morel, Liébault et Chevrillon obtiennent la levée du séquestre apposé sur leurs biens. C'est l'avènement d'un âge nouveau.© Micberth
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