CRÈVECOEUR-LE-GRAND. La seigneurie, la paroisse, le bourg

Par l'abbé A. Seillier

Référence : 2501
Date édition : 2006
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-916-0
Nombre de pages : 332
Première édition : 1893
Reliure : br.

Prix: 41.58€

Cet ouvrage de référence sur la seigneurie de Crèvecœur, extrait des Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts de l'Oise est le fruit d'un travail considérable réalisé par l'abbé Seillier, membre de cette association et ancien curé-doyen de Crèvecœur-le-Grand. Rien de plus fascinant, il est vrai, que ce retour dans le passé du chef-lieu de canton, qui fut autrefois, après les époques anciennes, celtiques et romaines, dont de nombreux vestiges ont été retrouvés sur le terroir, d'abord une dépendance, « sous le rapport religieux », de Lihus, puis le siège d'une seigneurie prestigieuse qui a sans doute valu au bourg le qualificatif de Grand. On ne saurait oublier, en effet, que des maisons aussi célèbres que celles de Crèvecœur, de Gouffier de Bonnivet, de Mannevillette, de Clermont-Tonnerre, de Lannion et de La Rochefoucauld ont marqué son histoire et que l'importance de la seigneurie elle-même apparaît dans ses fiefs et ses droits seigneuriaux, dans son château, ses accroissements et ses démembrements.
Les lecteurs de ce début du XXI^e siècle, amoureux de Crèvecœur-le-Grand et de sa région, découvriront avec intérêt les grandes sagas généalogiques de ces illustres familles qui s'étendent sur sept siècles, mais aussi des découpages territoriaux nés au X^e siècle, après les invasions des Normands, pour récompenser les chefs de guerre de leurs exploits et pour les inciter à ériger des places fortes, nécessaires à leur propre sécurité, à celle de leurs vassaux et de la population des villages tout proches ; d'où les duchés, les marquisats (comme celui de Crèvecœur) et les châtellenies, avec des droits de justice, des coutumes (pour Crèvecœur celles de Montdidier) et des activités économiques réglementées (fours et moulins, foires et marchés...). L'histoire du château est, elle aussi, retracée avec précision (pavillon de François I^erqui venait visiter l'amiral de Bonnivet), et les événements dramatiques y trouvent naturellement leur place : ainsi le pillage du château et du village (1590) par les hommes de Gribauval, ennemi juré du marquis de Bonnivet...
© Micberth

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