ALBERT PARAZ. Entretien avec Anne Brassié et Jacques Aboucaya

Référence : CD008
Date édition : 2004
Format : CD
ISBN : 3760100980080
Durée : 49 minutes

Prix: 20.00€

C'est une vraie rareté que propose ce disque compact : la voix d'Albert Paraz (1899-1957) telle que l'enregistra Paul Chambrillon durant l'été 1956, lors d'un séjour de l'écrivain dans la capitale. Peu de temps après sa mort, cet enregistrement fit l'objet d'un disque microsillon 45 tours « hors commerce » au tirage limité et numéroté. Paraz y lit de savoureux extraits du Gala des vaches. Il y est question de l'hôpital que ce tuberculeux fréquenta beaucoup, mais aussi de littérature - et plus particulièrement de Céline auquel il vouait, on le sait, une vive admiration. Une souscription fut au préalable lancée dans le Rivarol de Malliavin et dans le Petit Crapouillot de Galtier-Boissière. Grand succès : le tirage fut rapidement épuisé. Depuis près d'un demi-siècle, cet enregistrement est activement recherché par les amateurs. Le voici, sous une nouvelle forme, pour tous les lecteurs, anciens et nouveaux, d'un auteur dont on n'a pas fini de parler.Le sait-on ? Un an après sa disparition, une bien éphémère « Association des Amis d'Albert Paraz » fut créée sous l'égide de quelques esprits libres du temps : Marcel Aymé, Maurice Bardèche, Louis-Ferdinand Céline, Jean Dubuffet, Jean Galtier-Boissière et André Thérive, pour ne citer que ceux-ci. C'est elle qui édita, en décembre 1958, Le Menuet du haricot, suite du Gala des vaches et de Valsez, saucisses. Aujourd'hui, ces trois livres sont disponibles, en un volume, grâce aux éditions de L'Âge d'Homme qui auront fait beaucoup pour qu'une partie de l'œuvre de Paraz soit accessible. Grâce aussi et surtout à Jacques Aboucaya, son biographe et sans aucun doute son meilleur exégète. Aussi trouvera-t-on également sur ce disque un entretien qu'il accorda à Anne Brassié sur les ondes de Radio Courtoisie. Il y évoque en termes chaleureux et complices cet écrivain de talent si méconnu. Puisse cette édition discographique susciter l'envie de partir à sa découverte... Il le mérite ô combien !
Arina et Marc Laudelout
© Micberth

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