NAVARRE (Esquisses sur). Notes et pièces jusificatives

Par Théophile d'Avannes

Référence : 0741
Date édition : 2002
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-173-9
Nombre de pages : 176
Première édition : 1839
Reliure : br.

Prix: 22.31€

L'ouvrage présenté ici est le second et dernier volume du livre intitulé Esquisses sur Navarre. Complément indispensable du tome I qui contient le corps même de l'œuvre - les XXXIII lettres adressées à la comtesse de *** - ce document précieux est composé des notes et pièces justificatives qui accréditent les propos de Théophile d'Avannes : d'abord le texte brillant et incisif (À mes souscripteurs) qui réfute toutes les critiques portées contre son travail, fruit de « minutieuses investigations », de l'analyse de nombreux mémoires et de la compilation de manuscrits inédits ; ensuite toutes les notes afférentes aux lettres, qui apportent des précisions historiques et géographiques, des références aux plus anciens historiens normands (Dudon de Saint-Quentin, Guillaume de Jumièges, Robert Wace, Orderic Vital...), des extraits du Bulletin de l'Académie ébroïcienne, un historique justifiant l'existence du château d'Arnières (par exemple) et des chartes découvertes par l'auteur (1304, accord entre l'évêque d'Évreux et son chapitre pour la vente de bois, 1306, diverses donations de Mathieu des Essarts et 1307, évaluation du comté d'Évreux).
Le Calendrier historique d'Évreux, les archives de l'Eure et du royaume, le Mémorial de la chambre des comptes, un Abrégé de l'histoire de France, le Trésor des chartes, la Biographie universelle, les Vies des hommes illustres de la France (par d'Aubigny) sont les sources de notre auteur. Il en est beaucoup d'autres qu'il serait fastidieux de citer ici. Que l'on sache, cependant, que cette seconde partie (documentaire) de son ouvrage est tout aussi attrayante que la première, le jeu de la polémique aidant - d'Avannes est un escrimeur - et sa réserve en anecdotes apparaissant inépuisable. D'autre part, ses notes, bien loin d'être arides et d'un abord difficile, sont souvent rédigées dans un style primesautier qui n'appartient qu'à lui et elles apportent aux lecteurs une richesse en informations considérable : sur des termes oubliés, des coutumes peu connues, des faits et des choses d'un autre âge, des personnages occultés. « À une époque où la noblesse savait à peine signer son nom, écrit-il au sujet de la lettre XXII, les généalogies étaient difficiles à établir. » D'Avannes nous dévoile ainsi, avec son impertinence coutumière, un autre versant de l'histoire.

© Micberth