Vendredi 06 décembre 2024
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Par Henri Souty Référence : 2826 Date édition : 2009 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0291-0 Nombre de pages : 170 Première édition : 1913-1-30-1938 Reliure : br. Prix: 21.30€ |
Les souvenirs d'enfance d'Henri Souty donnent à son histoire de Gesnes-le-Gandelin une touche personnelle pleine de chaleur et de nostalgie. Aux documents et aux archives qu'il a compulsés, s'ajoutent les témoignages de ceux qui ont passé tout ou partie de leur vie dans le village et qui ont à cœur de lui restituer toute sa valeur. En relatant des faits apparemment minimes, l'auteur invite le lecteur à se transporter dans le temps. L'église et la paroisse tiennent une place essentielle dans son récit, car elles étaient alors, avec le château, le cœur même du village. Et si les mentalités ont changé, pour Henri Souty, le clocher demeure le symbole du pays natal et « renferme cette chose qui se fait l'écho de nos grandes joies et de nos grandes tristesses, premier et dernier grand bruit qui signale notre temporelle existence ». La restauration de l'église a, certes, contribué à l'embellissement du village, mais a aussi été l'occasion d'une grande fête fédératrice qui rassemblait la presque totalité des habitants, au même titre que celle de Jeanne d'Arc qui contribue à « rajeunir la France fatiguée et vieille » en lui rendant son enthousiasme. En retraçant l'histoire du château de Vaux ou du camp et de la chapelle de Saint-Evroult, l'auteur ne rétablit pas simplement les faits. Il défend aussi sa perception de la féodalité, évalue l'esprit révolutionnaire des habitants en fonction des revendications apparues dans le cahier de doléances adressé au roi ou commente le bien-fondé du recours à l'intercession de tel ou tel saint pour obtenir d'une faveur bien spécifique. Il évoque des personnages au destin particulier, comme la princesse de Talmont qui passa une partie de sa vieillesse au château de Vaux et qui périt des suites de ses brûlures, après avoir tenté de mettre le feu aux documents la compromettant dans le complot de la Restauration contre Louis-Philippe. Mais il évoque surtout des personnages plus anonymes tels que les trois bergers dont l'aventure est devenue légendaire ou comme des tisserands et des brodeuses, comme son père et sa mère, qui contribuèrent à la gloire de la région.© Micberth
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