Lundi 20 janvier 2025
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Par Octave Comartin Référence : 3167 Date édition : 2012 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0652-9 Nombre de pages : 248 Première édition : 1865 Reliure : br. Prix: 32.14€ |
Au Moyen Âge, le territoire des villages de la vallée était divisé en seigneuries et en triages, telles que les seigneuries de Deuil, Sarcelles ou Groslay. Les triages se composaient de fiefs, dont l'un des plus importants, le fief du Brésillon, appartenait à un sieur Dangé, riche propriétaire de Groslay. Á l'époque moderne, ce pays prit véritablement un développement digne de son origine et de son passé. Á partir du début du XIXe siècle, Groslay devint une des communes les plus favorisées du canton, grâce de nombreuses améliorations et d'utiles fondations. Son château, situé sur le penchant d'un coteau verdoyant, offre depuis sa terrasse une vue riante et magnifique sur Paris et la basilique Saint-Denis, et a providentiellement survécu aux orages de la Révolution. L'église de Groslay est l'une des plus anciennes du doyenné de Montmorency ; elle présente plusieurs régimes et des styles d'architecture de différentes époques. Fondée en 1160, elle fut donnée en 1186, sous le règne de Philippe Auguste, aux moines du prieuré de Deuil, par Maurice de Sully, évêque de Paris. De 1520 à 1562, l'abside principale du sanctuaire fut construite. Remarquable par ses proportions, elle est cependant dépourvue de portail et d'entrée principale, les mutilations et les déprédations dont elle fut victime entre 1791 et 1793 lui ayant fait perdre sa grande porte qui était ouverte sous les orgues, ses riches ornements et vases sacrés. Chacune des trois nefs est décorée de vitraux représentant trois époques. La première évoque l'histoire des martyrs, le baptême, la Résurrection et date du XIIe siècle ; la deuxième raconte l'histoire de la vie de saint Martin, évêque de Tours et patron de la paroisse, et remonte au XVe siècle ; la troisième reprend certains épisodes bibliques comme la naissance du Sauveur et fut donnée en 1577, par M. de Montéléon. Le 21 octobre 1844, la commune acquit le lac du Marchais. Ses eaux marécageuses recueillirent le corps mutilé de saint Eugène, mort par le glaive, pour la cause du Christ, le quinzième jour de novembre de la quatre-vingt-douzième année de l'ère chrétienne, et le conservèrent intact jusque vers l'an 629, date à laquelle un vieillard infirme nommé Hercold reçut en songe la mission divine de l'en retirer. Pendant longtemps les habitants prétendirent que chaque année, le 15 novembre, jour de la Saint-Eugène, l'eau du lac se teignait du sang du martyr. Les scientifiques ont donné une explication beaucoup plus rationnelle à ce phénomène.© Micberth
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