Lundi 14 octobre 2024
Collection fondée en 1987
sur le Net depuis 1997
Par Alphonse Rousset Référence : 2003 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-377-4 Nombre de pages : 602 Première édition : 1856 Reliure : br. Prix: 68.97€ |
L'ouvrage présenté ici est le quatrième volume du livre intitulé Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes du département du Jura, qui en compte six au total. Ce formidable panorama du passé de cette terre franc-comtoise n'est pas seulement le recensement de toutes les localités jurassiennes (communes, mais aussi hameaux, lieux-dits, fermes, moulins), cours d'eau, bois et forêts, édifices et sites, chemins et routes, assorti d'une notice historique détaillée pour chaque village, mais aussi la restitution de ce qu'était la vie au quotidien sur tout ce territoire. Dans ce tome IV, ce sont les agglomérations de Lothein (Saint) à Orgelet qui sont concernées. On ne s'étonnera pas d'y trouver (aussi) une rubrique consacrée à la Loue, « rivière inconstante et impétueuse, qui sort d'un rocher creusé en voûte à quelque distance d'Ornans, court vers Châtillon et Chenecey, descend dans le bassin de Quingey et s'élance dans le val d'Amour... », puisque tous les éléments qui composent l'environnement naturel y sont évoqués.On y apprend, par ailleurs, que Lupicin (Saint) est un village situé dans le bassin du Lizon, aux maisons « groupées, construites en pierres et couvertes en bardeaux (ouvertures ogivales du XIVe siècle) » et que le prieuré de Lauconne a une longue et passionnante histoire ; que Mathenay, qui se trouve à 8 km d'Arbois, 15 de Poligny et 40 de Lons-le-Saunier, dépendait autrefois de la baronnie de Vadans et avait une origine très ancienne (Vieux-Mathenay) ; que Montmorot (Mons Moretis) a toujours été un foyer d'intense activité - céréales et pommes de terre, chanvre et vignobles, commerce et industrie, mines de sel gemme - et qu'il possédait l'un des châteaux les plus grands et les plus anciens de la province (terrier de 1456) ; que Nermier, situé à une altitude de 540 m, a des habitants « généralement dans l'aisance, qui fréquentent les marchés d'Orgelet » (agriculture, fabrication de tuiles, de poteries, de cuillers à pot en bois) ; ou que Nozeroy, niché sur le sommet d'une montagne isolée (774 m), servit souvent autrefois de refuge aux populations qui erraient dans le val de Mièges.© Micberth
05:08
   RECHERCHE