LA BOURBOULE (Annales de)

Par Paul Eudel

Référence : 2601
Date édition : 2007
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0044-2
Nombre de pages : 244
Première édition : 1911
Reliure : br.

Prix: 30.43€

Ville d'eaux renommée, située dans une région d'Auvergne magnifique, La Bourboule vécut longtemps dans l'ombre de Murat-le-Quaire - fief seigneurial, cité dès le XII^e siècle - comme un simple hameau que « les puissants barons » du lieu dominaient du haut de leur château. Aussi Paul Eudel, historien, voyageur, linguiste à l'occasion, fait-il revivre le passé de cette cité, aujourd'hui dynamique et accueillante, depuis ses origines médiévales jusqu'au début du XX^esiècle, moment de grande prospérité de la Compagnie des eaux qui avait été officiellement créée en 1875, l'année même de l'érection de la Bourboule en commune ; le D^r Louis Choussy étant alors le propriétaire de toutes les sources. Ainsi l'auteur nous révèle, documents à l'appui, que du XII^e siècle jusqu'à la Révolution, l'histoire de La Bourboule se confond avec celle de Murat-le-Quaire, même si les eaux étaient déjà connues à l'époque romaine et si, dès le XVII^e siècle, les sources Le Bail et La Fontaine se trouvaient mentionnées dans un compte rendu de l'Académie des sciences...
Au XVIII^e siècle, à Paris, on s'intéresse encore de plus près au sujet (1749), mais c'est au siècle suivant que La Bourboule va accéder à la notoriété : en 1805, le village et « ses eaux purgatives » sont évoqués dans un ouvrage de référence d'Antoine Delarbre, en 1821 Guillaume Lacoste construit un petit établissement de bains, « seulement fréquenté par les gens du pays », en 1827 l'hôtel de Mme Grandpré peut héberger cinquante personnes, en 1830 c'est Pierre Choussy qui administre l'établissement en philanthrope, sans chercher à l'accroître » et en 1856 les sources de La Bourboule sont au nombre de six : Le Grand Bain, le Bagnassou, la Fontaine des Fièvres, la Source du Jardin et les deux Sources de la Rotonde. En 1869, Louis Choussy améliore l'établissement, en 1871 on édifie un « casino primitif » et le 18 février 1876, un bail est signé entre la Compagnie et la commune... Il est à signaler, pour finir, que la lecture de l'ouvrage est facilitée par une Table des noms cités.
© Micberth

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