Jeudi 03 octobre 2024
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Par l'abbé A. Rocoulet Référence : DFDH26 Date édition : 2006 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-732-X Nombre de pages : 306 Première édition : 1952 Reliure : br. Prix: 36.51€ |
L'ouvrage de l'abbé Rocoulet, que l'auteur a qualifié lui-même d'Essai d'histoire généalogique, présente aujourd'hui un triple intérêt : d'abord il passionnera les amateurs de grande saga historique, puisque le destin de la famille Magnier de Loisy, retracé ici, s'étend sur une période de quatre siècles, émaillé d'événements sociaux, familiaux, économiques, politiques et météorologiques qui ont touché tout le Laonnois, du XVIe au XXe siècle ; ensuite, il ne laissera naturellement pas indifférents les lecteurs, férus de généalogie, qui trouveront dans ce travail, effectué avec beaucoup de rigueur et de constance, par l'abbé Rocoulet, pendant plus d'un quart de siècle, en collaboration avec les archivistes départementaux, les notaires de Laon et les secrétaires de mairie des localités concernées, de très nombreux noms de personnes, liées à la famille Magnier de Loisy (liste des familles apparentées d'Alavoine à Vivien et généalogies de Belseur à Tencé) ; enfin, c'est aussi un document de référence bien spécifique, sur l'agriculture dans le Laonnois, sous l'Ancien Régime et à l'époque contemporaine. Séduit par la terre de Loisy, « le seul franc-alleu demeuré tel en Laonnois avec celui de Bertricourt jusque la Révolution », ainsi que par l'énergie inépuisable de cette famille de laboureurs, dont les membres furent présents de Barenton-Bugny à Froidmont, en passant par Vaux-sous-Laon, Crépy, Besny (dont l'abbé Rocoulet fut le curé), Barenton-Cel, Vivaise, Monceau-le-Neuf et Aulnois (...), cet historien novateur, lui aussi infatigable, a recréé un monde fascinant qui a survécu à toutes les guerres, tous les cataclysmes et tous les aléas du temps : à la fin du XVIe siècle, « désastreuse pour le pays laonnois » (villages désertés, maisons des laboureurs brûlées...), à l'effroyable hiver de l'année 1607, « qui dura jusqu'au 20 avril », aux « déprédations, violences et crimes » du début du XVIIIe siècle dans la région, à la Révolution et aux conflits modernes et grâce (aussi) aux « progrès considérables qui ont transformé la condition agricole ».© Micberth
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