Vendredi 19 avril 2024
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Par Lucien Guillemaut Référence : 2859 Date édition : 2009 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0325-2 Nombre de pages : 690 Première édition : 1911 Reliure : br. Prix: 87.22€ |
Lucien Guillemaut a consacré une grande partie de sa vie à approfondir l'histoire de la Bresse louhannaise si chère à son cœur. Il a inlassablement sollicité ses compatriotes qui lui ont confié un nombre considérable de dessins, gravures et reproductions photographiques, lui permettant ainsi de composer une « Histoire-Album » où les illustrations sont aussi importantes que les écrits. Le lecteur découvre bien sûr les personnages et les événements historiques ou parfois symboliques, les rues, les édifices, les paysages, mais il assiste aussi aux scènes de la vie quotidienne, qu'elles soient festives ou dramatiques, et à celles, plus surréalistes, issues des croyances populaires. Si l'histoire d'un pays ou d'une région se construit à partir des agissements de ceux qui demeurent dans la mémoire collective, son développement est aussi l'affaire de la masse de tous les autres qui ont souvent été confrontés à un dur labeur. Lucien Guillemaut, en suivant à travers les âges le passé de la Bresse louhannaise, a donc reproduit en même temps les épisodes les plus marquants de son histoire et les traits les plus caractéristiques de la vie locale, faisant revivre les ancêtres avec leurs habitudes, leurs mœurs, leurs joies et leurs misères. La région a subi les guerres de Religion et ses ravages. La population, combattante, a lutté contre les assiégeants, parfois avec succès, parfois impuissante devant l'ennemi, avant qu'Henri IV ne lui inflige pillages et « voleries ». Mais son courage n'a jamais failli, à l'image de cette villageoise qui n'hésita pas à retourner sa marmite pleine de gaudes brûlantes sur la tête d'un seigneur à l'armure dorée qu'elle avait pris pour le monarque. Les fêtes et les coutumes rythmaient l'année, s'apparentant autant aux croyances religieuses qu'aux superstitions païennes. Les Bressans étaient convaincus, par exemple, que la nuit de Noël les bêtes s'agenouillaient et se parlaient entre elles, dans les étables. Il n'était bien évidemment pas question de s'en assurer, sous peine de payer d'un trépas prochain cette indiscrète curiosité. Nul ne voulait non plus prendre le risque de travailler ou de ne pas aller à la messe le 29 décembre, jour de la fête des rats : les rongeurs s'en seraient pris à leur linge, tout au long de l'année.© Micberth
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