Jeudi 03 octobre 2024
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Par Marguerite Robert Mathieu Référence : DFDH38 Date édition : 2008 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0214-9 Nombre de pages : 276 Première édition : 1966 Reliure : br. Prix: 34.48€ |
Dans son introduction, l'auteur dévoile très clairement l'objectif de son ouvrage : faire mieux connaître aux habitants de Montmirail et à tout autre celui que M. Coste appelait si justement « le grand saint du Grand Siècle ». A l'heure de sa mort, elle dresse un portrait et un bilan de son œuvre avec lucidité et admiration. Rien ne le destinait à un destin exceptionnel. Lui qui, au départ, n'aspirait qu'à une existence dans une honnête aisance, confronté plus ou moins brutalement avec le vice et la misère, remplit son cœur d'un immense besoin de charité et de dévouement. Cherchant inlassablement les causes de cette misère, toujours attentif à la volonté de Dieu et prenant Jésus-Christ pour guide, il a réalisé « sans hâte ni précipitation, presque malgré lui et ne s'en croyant pas capable, poussé par tout son entourage, des choses prodigieuses auxquelles il n'aurait jamais osé songer ». Mme Mathieu analyse ainsi l'œuvre du saint : « Sans une intelligence exceptionnelle, sans une instruction supérieure (), mais grâce à un bon sens et une ténacité incomparables, il était devenu le Père et le chef incontesté d'une Famille qui comptait 26 maisons, comprenait morts et vivants 426 prêtres et 196 frères (sans oublier pour autant ses Filles), et devait prendre rapidement un essor extraordinaire ». Cet homme qui n'avait jamais voyagé, a su mettre en mouvement la Grande-Bretagne, l'Italie et la Pologne, mais aussi Alger, Tunis et Madagascar. Il a su également conserver à travers les siècles la ferveur de toute une commune qui l'a toujours soutenu et qui est à l'origine de son oeuvre. Le 29 septembre 1824, les habitants de Montmirail, agenouillés tout au long du parcours de ses reliques, dans les rues de la ville, rendaient hommage à leur saint. Le 27 avril 1876, on y fêta le troisième centenaire de sa naissance. Et quand, quelques années plus tard, le préfet ordonna aux œuvres des Filles de la Charité, de quitter l'hospice, quelques hommes et femmes mirent tout en œuvre pour les maintenir dans la commune. « Saint Vincent de Paul reprenait décidément, malgré les puissants du jour, possession de Montmirail ».© Micberth
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