Vendredi 06 décembre 2024
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Par Emmanuel-Jacques Pasty de la Hylais Référence : 3350 Date édition : 2015 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0856-1 Nombre de pages : 286 Première édition : 1878 Prix: 38.00€ |
Si l'on ne connaît pas précisément l'origine de Montoire, il est certain que dès le XIe siècle, le site possédait un château fort et une famille seigneuriale portait son nom. Jehan V, sans doute pour donner plus d'importance au berceau de sa maison, divisa son comté en Haut et Bas Vendômois. Montoire, qui n'était auparavant qu'un bourg peu considérable, devint alors, avec le titre de ville, la capitale du Bas-Vendômois. Trôo portait également le titre de ville au Moyen Âge. C'était alors une place forte considérable, entourée d'un fossé profond et d'une ceinture épaisse de murailles. La châtellenie des Roches paraît avoir été le premier établissement des seigneurs de Poncé, une des quatre baronnies du Vendômois avec celles de Lavardin, Montoire et Courtiras. Sur la rive gauche du Loir, un mamelon très escarpé sert de base aux imposantes ruines de l'antique forteresse de Lavardin. Livré au pillage et à une cruelle dévastation au IXe siècle, le territoire perdit son statut de chef-lieu de division territoriale dans l'administration civile et ecclésiastique. Lorsque, par son mariage avec Catherine de Vendôme, Jehan de Bourbon entra en possession du comté, il entreprit de grands travaux de restauration du château et décida la construction des voûtes du donjon, d'élégantes cheminées et d'un escalier en spirale. Pendant le siège du Mans par les Anglais, en 1447, le roi Charles VII vint s'y enfermer « avec beaucoup de noblesse et de gendarmerie ». Disgracié par Louis XI auquel il n'avait pourtant jamais cessé d'être fidèle, Jehan VIII menait une vie paisible dans son château de Lavardin, mais trouva la mort subitement en lisant une lettre du monarque imprégnée d'un poison subtil. Le 11 septembre 1524, Pierre de Ronsard, « le roi des poètes et le poète des rois », naquit près du village de Couture, au château de la Possonnière. L'antique demeure conserve de hautes et magnifiques cheminées. Le manteau de celle de la grande salle présente des tiges de fleurs vers lesquelles s'élancent des flammes. Certains y voient le symbole du respectueux amour de Loys de Ronsard pour Marguerite de Valois ; d'autres, un rébus composé de ronces qui ardent (brûlent), rappelant le nom des propriétaires. Situé sur la rive gauche de la Braye, Savigny était autrefois un bourg important qui possédait une enceinte murale, des portes défendues par des ouvrages avancés et un château fort, démantelé vers la fin du XVIe siècle après l'attaque de la forteresse tombée aux mains des Ligueurs. De là, le prince de Conti avait investi la ville et le château de Lavardin.© Micberth
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