Dimanche 08 décembre 2024
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Par Albert Rabion Référence : 1945 Date édition : 2003 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-318-9 Nombre de pages : 278 Première édition : 1910 Reliure : br. Prix: 34.48€ |
Jean-Jacques Rousseau, dans l'Émile, déclarait que « c'est par la petite patrie, qui est la famille, que le cœur s'attache à la grande ». Cette phrase, qui figure en exergue de l'ouvrage d'Albert Rabion, définit parfaitement sa démarche : Moulins-Engilbert n'est pas seulement pour lui le sujet d'une recherche historique (des origines jusqu'à l'époque contemporaine) et archéologique (églises, maisons anciennes, fortifications), mais aussi, et surtout, un lieu qu'il connaît bien pour y avoir longtemps vécu (sa « patrie d'élection ») et dont il dresse, à travers le temps et l'espace, un panorama exhaustif. Pour ce qui concerne ce terroir, rien ne lui est étranger : il y a étudié le sol et le sous-sol (formation tourmentée et laborieuse), l'hydrographie qui a joué un rôle dans ce processus, et le village d'autrefois, « blotti contre la colline où s'élevait le château », groupe de maisons dans une enceinte, au cœur d'un pays âpre et sauvage, habité d'abord par les Celtes, puis envahi par les Bagaudes, les Burgondes, les Huns, les Visigoths et les Francs. L'histoire des lieux lui étant familière, il nous entraîne jusqu'à l'époque contemporaine (Moulins-Engilbert chef-lieu de canton en 1800), à travers les mille péripéties guerrières et politiques de l'époque médiévale, de la Renaissance et de l'ère moderne (XVIIe et XVIIIe siècles).Compléments intéressants aux chapitres essentiels : des notes et des pièces jointes relatives à la bataille livrée près de Sermages (1475) et aux régiments connus en garnison dans la cité (de 1636 à 1815), ainsi que les listes des noms des gouverneurs, officiers, échevins et procureurs ; ensuite, après une évocation détaillée des églises, chapelles et hôpital de la ville, l'auteur procède au recensement des paroisses qui dépendent de l'archiprêtré de Moulins, et des chanoines, curés et demoiselles qui ont pris le voile au couvent des Ursulines. De la même manière, l'étude de la justice et des finances (au cours des siècles) s'accompagne de la citation des châtelains, baillis, juges ordinaires, procureurs, notaires, employés aux Aides et officiers du grenier à sel ; quant au chapitre consacré à Commagny (prieuré bénédictin du VIIe siècle) avant la construction de la superbe église romane (XIIe siècle), il est suivi de l'énoncé nominatif des prieurs (du XIVe au XVIIIe siècle).© Micberth
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