Jeudi 03 octobre 2024
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Par Jean-Marc Lefébure Référence : DFDH32 Date édition : 2006 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-846-6 Nombre de pages : 230 Première édition : 2006 Reliure : br. Prix: 28.40€ |
Quoi de plus stimulant que cet ouvrage de Jean-Marc Lefébure consacré à l'enseignement primaire dans le Nogentais au XIXe siècle, si joliment intitulé La Craie et la Plume ? Alors que les mises en cause de la pédagogie officielle se multiplient dans notre pays, la véritable leçon de choses pourrait bien se trouver dans ce témoignage précis et vibrant qui se réfère à « l'authenticité du terrain », à une source aussi irréfutable que celle des archives communales de Barbuise et Ferreux-Quincey, Fontaine-Mâcon et La Louptière-Ménard, La Saulsotte et Le Plessis-Barbuise, Marnay-sur-Seine et Montpothier, Nogent-sur-Seine et Pont-sur-Seine, Traînel et Villenauxe-la-Grande. Le bilan des combats qui furent menés pour l'accession de tous au savoir dans ces communes du Nogentais, est éloquent. Il constitue le cœur même de ce livre, orné d'illustrations, complété par des Annexes et enrichi d'un Index alphabétique des noms cités.Après avoir brossé le tableau de l'enseignement primaire au XIXe siècle en France, puis dans le Nogentais, l'auteur nous invite à mesurer l'ampleur de la tâche pour « jeter les bases d'une éducation populaire durable » et, en ce domaine à l'époque, tout est à faire : à Barbuise, on commence par une « corvée de coins » pour l'école (27 avril 1810) et par la récupération de « 12 muids de chaux » (14 mai), la rétribution de l'instituteur étant fixée le 15 août 1812 ; à Ferreux, le 10 octobre 1828, décision officielle de l'ouverture de l'école du 1er novembre au 1er juillet de l'année suivante ; à Mâcon, pas d'école ni de mairie en 1822 ; à La Louptière, nomination d'un instituteur, le 12 décembre 1829 et définition de ses attributions (« autorité paternelle, sévère mais douce... ») ; à La Saulsotte, de 1792 à 1835, la classe était faite dans des maisons particulières louées à cet effet ; au Plessis-Barbuise, en 1863, la rétribution de l'instituteur est fixée à « un franc vingt-cinq centimes par enfant »... Seules la conviction et l'abnégation pouvaient rendre cette épopée du savoir possible.© Micberth
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