Samedi 07 septembre 2024
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Par Jules Mathez Référence : 2812 Date édition : 2009 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0274-3 Nombre de pages : 522 Première édition : 1930 Reliure : br. Prix: 62.88€ |
Composée autrefois de deux bourgs, celui de Pontarlier et celui de Morieux, entourés simplement de fossés remplis d'eau, avant la construction des fortifications, en 1445, la commune a de nombreuses particularités. Fait rarissime, la paroisse possédait trois églises et les fidèles étaient répartis dans chacune d'elles en fonction de leur famille. Dès le XVe siècle, un collège accueillit de nombreux étudiants, dont le chroniqueur Olivier de La Marche. Son règlement homologué en 1780, est révélateur de la place conséquente de la religion mais aussi de la grande importance qu'attachait le conseil de la ville, à l'assiduité et à la discipline. L'auteur aborde l'histoire politique de Pontarlier à travers le récit d'événements heureux et prospères parfois, tristes et désastreux souvent, mais qui révèlent tous la vigueur de la cité. Les invasions, les sièges, les incendies, les fléaux de toutes sortes n'ont jamais pu venir à bout de « cette perle des montagnes », qui grâce « au sang riche des habitants, à leur caractère tenace et froid de montagnards, à leur constitution communale républicaine qui leur permettait toute initiative » se relevait, toujours plus florissante. Sa situation géographique sur la grande route de l'Italie, facilitant singulièrement l'activité du commerce, permettait aux habitants d'être fiers de leurs richesses, de leurs monuments et de leur indépendance. En transcrivant quarante-six légendes, aux enseignements multiples Jules Mathez, fait de son livre, doté de nombreuses illustrations de Robert Fernier, un formidable relais de ce patrimoine traditionnellement oral et par conséquent, menacé de disparition. Le surnaturel y tient une large place, transformant à l'occasion une délicate fée en un implacable justicier. La morale y est toujours sauve, glorifiant les qualités des uns, comme Marguerite Franchet, vertueuse à en mourir, et pénalisant les défauts des autres, comme les trop coquettes dames des Entreportes.© Micberth
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