Dimanche 13 octobre 2024
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Par Jules Masse Référence : 2781 Date édition : 2008 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0239-2 Nombre de pages : 520 Première édition : 1908 Reliure : br. Prix: 58.82€ |
Jules Masse a composé une étude très poussée et très complète de la société de l'ancienne Chautagne, dans tous ses aspects, reconstituant à travers les siècles sa hiérarchie ainsi que les droits et les devoirs de chacun. Il va à la recherche de tous les indices qui lui permettront de présenter un tableau fidèle du pays. Lorsque les documents sont incomplets ou contradictoires, il nous fait partager ses réflexions (et parfois ses hésitations), qui l'amènent à des conclusions toujours pertinentes, dans un souci constant de vérité. Le lecteur y puisera une multitude d'informations aussi bien sur le fonctionnement de la société que sur les familles ou les personnages qui en ont fait l'histoire. L'auteur a rassemblé, en effet, tous les éléments qui lui ont permis de reconstituer les successions des principaux domaines de l'ancienne Chautagne ainsi que les ventes ou les acquisitions qui ont étendu le territoire de certaines familles ou provoqué leur arrivée dans la région. Le lecteur apprendra que, comme il existait « plusieurs classes d'hommes », il existait également « plusieurs classes de terres », à savoir les propriétés allodiales, les propriétés seigneuriales et les propriétés roturières. Il apprendra, aussi, l'histoire passionnante des notaires, à travers les siècles. Aux Xe et XIe siècles, seuls les seigneurs et les ecclésiastiques jouissaient de la faculté de rédiger les contrats, puis, ce sont des prêtres désignés par les évêques qui assumeront cette tâche au XIIe siècle ; époque où on les appelait clercs, puis notaires. Au XIIIe siècle, les hommes instruits par les prêtres, qui ne devenaient pas ecclésiastiques, furent notaires, tous issus de grandes familles. Enfin, au XIVe siècle, la fonction entama sa démocratisation. Le statut de notaire connut alors une évolution sociale très irrégulière. Jules Masse rapporte aussi les procès qui ont émaillé l'histoire de l'ancienne Chautagne. Il raconte ainsi quelques querelles de voisinages comme celle qui opposa l'avocat Claude-Thérèse Gaillard, fermier de Lapérouse et Claudine du Noiray, à propos des nuisances du pigeonnier de cette dernière. Il intenta un procès, qu'il perdit d'ailleurs, dans le but de sa fermeture, arguant du fait qu'elle n'était pas noble.© Micberth
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