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SAINT-DIÉ (Précis chronologique de l'histoire de la ville de)


Par Charles Chanzy


Référence : 3025
Date édition : 2011
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0504-1
Nombre de pages : 224
Première édition : 1853
Reliure : br.

Prix: 30.43€


     La cause originaire de la fondation de Saint-Dié est sans conteste l'établissement dans les Vosges de saint Déodat, évêque de Nevers qui renonça à l'épiscopat pour se livrer tout entier à l'exécution du projet qu'il avait conçu de fonder une communauté religieuse. En 659, il se fixa dans la vallée qui se nommait alors le Val-de-Galilée et qui prit plus tard le nom de Val-de-Saint-Dié, et y bâtit d'abord une église qu'il dédia à saint Martin. Puis le monastère qu'il créa fut rapidement peuplé de solitaires et Childéric II, roi d'Austrasie, lui octroya une charte portant concession de toute propriété de terres. Le monastère passa en possession de mains différentes, puis à partir de 1051, sous le règne de Gérard d'Alsace, les ducs de Lorraine devinrent seigneurs voués et défenseurs de l'abbaye de Saint-Dié qui à cette époque appartenait à l'église de Toul, et qui en fut affranchie par une décision impériale. C'est alors que les ducs provoquèrent la division du territoire de Saint-Dié en deux parties : l'une fut appelée Ban-du-Duc, l'autre Ban-de-Saint-Dié. Un premier traité fut passé, au début du XIIe siècle, posant l'abandon au chapitre, par le duc de Lorraine, d'une partie de ses droits sur le val. Mais, malgré la large part qu'il lui faisait, le chapitre en regarda l'exécution comme portant atteinte à sa dignité et ses prérogatives. Les contestations furent incessantes entre les deux parties jusqu'au XVIIIe siècle, les religieux revendiquant l'exercice des droits de souveraineté que Childéric II avait accordés à saint Déodat. Le chapitre résolut alors de fonder une ville dont le cloître serait la citadelle, et attira par ses promesses une population nombreuse, au détriment de la rive gauche de la cité, connue sous le nom de faubourg Saint-Martin. Une moitié des habitants devinrent ainsi sujets du chapitre, tandis que les autres étaient sujets des ducs ; les résidents d'une même rue pouvant par conséquent et étrangement, être soumis à des juridictions différentes. La ville était, semble-t-il, destinée à subir de grandes calamités. Au XVIIe siècle, notamment, les Suédois la dévastèrent, la peste s'y répandit, la famine succéda aux fléaux de la guerre et le départ du duc Charles avec une partie de ses troupes pour rejoindre les Espagnols, acheva sa ruine. En 1757, alors que la tranquillité s'était enfin installée sous le gouvernement de Stanislas, le feu plongea Saint-Dié dans un dénuement absolu. Le roi promit alors des secours et une ville mieux bâtie ; « ce ne fut pas de sa part une vaine promesse ».
© Micberth
     

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