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MIOLANS. Prison d'État


Par A. Dufour et F. Rabut


Référence : 2941
Date édition : 2010
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0411-2
Nombre de pages : 552
Première édition : 1879
Reliure : br.

Prix: 68.97€


     Manoir féodal puis forteresse, c'est en tant que prison d'État que le château de Miolans conserve ses plus passionnants souvenirs. Ce lieu qui servait à débarrasser le gouvernement de ceux qui le gênaient, inspirait alors les mêmes craintes, les mêmes appréhensions et la même terreur que la Bastille. « Malheur au prisonnier qui franchissait les portes de cette forteresse ! Il était bien rare qu'il les vît jamais se rouvrir pour lui ». Souvent, oublié par ceux qui l'y avaient enfermé, il mourait dans un total anonymat, connu seulement sous l'appellation de sa cellule, ou sans que quiconque sache les raisons de son emprisonnement, comme l'abbé de la Morra qui succomba après treize années de captivité sans que le commandant n'ait jamais connu son nom, sa patrie et la cause de son arrestation. Jetés sur un peu de paille ou sur la terre nue, dans un cachot sombre et privé d'air, presque dénudés, parfois enchaînés, les malheureux qui se rebellaient contre le gouverneur ou le régime de la prison, finissaient souvent par y perdre la santé et aussi la raison. L'Enfer, ce cachot bien nommé, situé au-dessous du château, attendait les plus récalcitrants. Ni le gouvernement ni la famille ne se souciaient de fournir des vêtements aux prisonniers qui parfois se retrouvaient cloués au lit, faute de linge. Privés de tout, soumis à l'isolement, les détenus criaient, blasphémaient, à l'affût de toute opportunité d'évasion. Les gouverneurs, quant à eux, exerçaient une surveillance active et mettaient en place tous les moyens pour prévenir ou réprimer les mutineries et les voies de fait. Ainsi Charles Roux, un des révoltés de Mondovi, perdit la raison à force d'avoir, durant trois ans, porté les fers aux mains et aux pieds, ainsi qu'une ceinture de cinquante livres due à ses trois tentatives d'évasion. Si certains gouverneurs firent preuve d'une extrême cruauté, inventant des supplices inouïs, d'autres furent plus humains, au risque de passer pour faibles. Le gouverneur de Launay, en particulier, accorda de telles libertés au marquis de Sade, qui avait obtenu de garder son serviteur près de lui, et au baron de Lalée de Songy, que tous deux finirent par lui fausser compagnie.
© Micberth
     

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