Dimanche 13 octobre 2024
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Par Alexandre Dorlan Référence : 1891 Date édition : 2003 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-271-9 Nombre de pages : 598 Première édition : 1912 Reliure : br. Prix: 69.98€ |
L'ouvrage présenté ici est le tome II du livre d'Alexandre Dorlan, intitulé Histoire architecturale et anecdotique de Schlesladt, paru en 1912, qui en compte trois au total. Dans ce deuxième volume, par rapport au récit d'ensemble qui va de l'époque des origines jusqu'au dernier quart du XIXe siècle, la période retracée commence au XVIIe siècle (décadence architecturale, arrivée des jésuites et opérations de voirie dans la cité) et se termine au lendemain de la capitulation de la forteresse devant les Allemands (octobre 1870). Au cours de ces trois siècles, les événements guerriers tiennent une grande place : travaux dans la forteresse avant la guerre de Trente Ans, préparation de l'armement et des défenseurs, prise de la ville par les Suédois (1632) et occupation française (1634), démantèlement limité, puis fortification décidée par Louis XIV (œuvre de Tarade et œuvre de Vauban), état satisfaisant de la garnison (officiers et soldats), participation de quatre escadrons sélestadiens à l'arrestation du duc d'Enghien, blocus de 1814 et siège de 1815 (comportement exemplaire, voire héroïque, des assiégés) et enfin « pluie de mitraille » réglant le sort de la cité, le 24 octobre 1870. La démolition des fortifications qui suivit s'accompagna d'un programme d'urbanisation et d'accroissement de la cité à l'ouest, ainsi que de l'ouverture de voies nouvelles.Toutefois, le rôle militaire de la forteresse qui avait été prédominant à cette époque ne doit pas faire oublier l'importance, simultanément, de la vie religieuse pour les Sélestadiens : la création d'un collège par les jésuites (début du XVIIe siècle), l'installation des récollets et des capucins, puis la transformation de la vieille église et l'agrandissement des bâtiments conventuels des récollets, l'adjonction d'une aile au collège et un nouveau couvent pour les capucins... Il est à noter que cette architecture religieuse, comme les rares constructions civiles, ne se distingue alors par aucune nouveauté créatrice, l'effort des édiles portant essentiellement sur les travaux d'utilité publique ; on réalise donc le pavage des voies de communication, l'élargissement des fossés, la canalisation de certains cours d'eau. Par contre, la ville se transforme au XVIIIe siècle et l'enseignement, la médecine, l'art sous toutes ses formes, le commerce et l'industrie préfigurent déjà, avant la parenthèse révolutionnaire ce que sera le XIXe siècle.© Micberth
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