Dimanche 08 décembre 2024
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Par Alexandre Dorlan Référence : 1892 Date édition : 2003 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-272-7 Nombre de pages : 554 Première édition : 1914 Reliure : br. Prix: 64.91€ |
L'ouvrage présenté ici est le troisième (et dernier) tome du livre d'Alexandre Dorlan, intitulé Histoire architecturale et anecdotique de la ville de Schlestadt, paru en 1912. Manuscrit, inédit et magnifiquement illustré, ce volume apparaît comme le complément indispensable des tomes I et II qui retracent l'histoire de la cité depuis les origines (préhistoriques et gallo-romaines) jusqu'aux lendemains de la guerre de 1870 qui provoqua de véritables bouleversements dans la ville de Sélestat. Pour le chercheur ou pour le Sélestadien attaché à son passé, ce tome III apporte toutes les références qui permettent d'accéder à des points précis de l'œuvre (texte ou iconographie) le plus rapidement possible. Ainsi trouve-t-on tout d'abord des tables onomastiques, établies par ordre alphabétique, recensant, d'« Aaron, juif de Ribeauvillé » jusqu'à « Zurich », tous les noms d'hommes, de lieux, d'édifices, de styles architecturaux, de familles, d'œuvres d'art, d'objets de commerce et d'industrie, d'établissements religieux, de moyens de transport, de cours d'eau... qui figurent dans les tomes I et II de l'œuvre d'Alexandre Dorlan, les notices explicatives étant, elles, accompagnées d'illustrations (armoiries des familles sélestadiennes du XVIe au XIXe siècle, sceaux du XIIIe, marques et inscriptions, plan des abords de la porte de Brisach, écus des Eschery et des Botzheim), et suivies d'une table des gravures très détaillée.L'auteur propose ensuite un appendice extrêmement documenté, Les Garnisons de Schlestadt, dans lequel les lecteurs trouveront les noms des gouverneurs de la ville et ceux des officiers encadrant les compagnies de bourgeois chargés de la défense de la cité de l'année 1436 à l'année 1870, avec la citation des opérations militaires réalisées, l'évocation de faits marquants, diverses anecdotes, et des faits dramatiques. Enfin, c'est une Notice sur la restauration de l'église de Sainte-Foy, par Winckler, qui conclut l'ouvrage, en donnant toutes les informations nécessaires sur les différents travaux effectués, enrichies par les critiques éclairées de Viollet-le-Duc et résumées par cette conclusion positive : « L'œuvre entreprise sous les auspices du curé Mury est une rénovation des plus heureuse (qui) remet heureusement en valeur des beautés trop longtemps déformées par les restaurations inintelligentes des XVIIe et XVIIIe siècles. » © Micberth
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