Dimanche 08 décembre 2024
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Par Alfred Douët Référence : 2239 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-625-0 Nombre de pages : 230 Première édition : 1926 Reliure : br. Prix: 28.40€ |
Alfred Douët, qui a donné son nom, à juste titre, au musée d'Art et d'Histoire de Saint-Flour, fait resurgir ici le château de Saillans, et ses seigneurs, gravures à l'appui, dans leur réalité historique. Le paysage dans son ensemble, décrit par de Ribier du Châtelet comme « un mélange de grâce et d'âpreté... un des sites les plus romantiques des environs de Saint-Flour », est l'image même de la destinée turbulente de la forteresse : de ce passé épique qui commença avant le Xe siècle, au cours de cette époque troublée où l'État français se cherche, « où les comtes se font rois » et où les populations ne peuvent vivre sans protecteurs. L'existence de la seigneurie de Saillans est attestée dès ce moment dans le cartulaire du prieuré de Saint-Flour et au XIe siècle, c'est Étienne de Saillans qui la possède, le nom de la maison ne figurant plus ensuite dans aucun texte officiel avant 1285, date à laquelle Bérenger de Saillans souscrit au traité établi entre le vicomte de Murat et le comte de Rodez. Les XIVe et XVe siècles sont surtout des périodes de guerre, du combat contre les Sanflorains dans la plaine de Barret (1302) jusqu'à la vente de la baronnie de Saillans (1540), en passant par les occupations anglaises du château (1358-1359, 1382, 1388...), les attaques anglaises contre Saint-Flour, la bataille d'Azincourt (mort de Béraud II, 1415), les routiers de Villandrando, les armées permanentes... Quant au siècle suivant, il est caractérisé, à Saillans, par le pouvoir seigneurial des Dubourg, gens de robe « enrichis en la ville de Riom » et, comme dans une grande partie de la France, par les guerres de religion : prise du château en 1569, traité de Saint-Flour (1588), épilogue en 1593. Le XVIIe siècle est celui de la famille d'Estaing, la restauration du château étant effectuée en 1710, avant qu'il ne soit vendu à Étienne Serre de Saint-Roman au milieu du XVIIIe siècle, lui-même l'ayant donné à ferme à un sieur Bardol, en 1771.© Micberth
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