Samedi 05 octobre 2024
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Par Jacqueton Hubert Référence : 2722 Date édition : 2008 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0174-6 Nombre de pages : 460 Première édition : 1894 Reliure : br. Prix: 56.80€ |
Dans son avertissement, Hubert Jacqueton dévoile au lecteur l'évolution de son travail au fil de ses recherches. Descendant de maîtres couteliers établis à Thiers depuis la fin du XVIIe siècle, coutelier lui-même, son intention était d'étudier les origines de la coutellerie thiernoise, en hommage à ses prédécesseurs, à l'heure où il devait renoncer aux marques paternelles. Très vite, il s'aperçut qu'il ne pouvait dissocier cette activité des autres métiers de la ville, tels que les papetiers, les tanneurs, les grainiers, les cartiers et les filetiers. Il ne pouvait pas non plus passer sous silence les entités sociales avec lesquelles toutes ces corporations étaient en contact constant. Son projet prit donc des proportions bien différentes. Il s'agissait alors de publier quatre fascicules dont le contenu n'irait pas au-delà de la Révolution de 1789. Le premier est intitulé La communauté des habitants, le deuxième, Industries, commerce, agriculture, le troisième, Les seigneurs et le quatrième, Les établissements ecclésiastiques. Malheureusement, seul le premier verra le jour. Dans un premier temps, Hubert Jacqueton établit les attributions des autorités qui composaient la municipalité, la nature et l'étendue du mandat qui leur était confié. Dans un deuxième temps, il montre les agissements de ces mandataires veillant au développement de la commune et au bien-être de ses habitants, à travers les multiples incidents de la vie publique. Il nous fait pénétrer, ainsi, dans le quotidien des Thiernois. Grâce aux nombreux documents consultés par l'auteur, le lecteur vit à la fois les décisions importantes qui ont conditionné l'évolution de la cité, les rapports de force entre les différents acteurs du pouvoir, mais aussi les faits plus anodins, comme l'organisation de la distribution du courrier et les gages du messager. Il apprend aussi que les feux de joie et les réjouissances (donnés à l'occasion de succès militaires, de traités de paix ou d'heureux événements survenus dans la famille royale ou seigneuriale) étaient ordonnés exclusivement par le gouverneur, puis l'intendant ; toute initiative du châtelain, par exemple, était irrémédiablement condamnée.© Micberth
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