Samedi 05 octobre 2024
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Par Édouard Decoux-Lagoutte Référence : 2009 Date édition : 2003 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-385-5 Nombre de pages : 172 Première édition : 1900 Reliure : br. Prix: 22.31€ |
Édouard Decoux-Lagoutte, autrefois membre de la Société historique et archéologique du Périgord et maire de Trélissac, était plus habilité que quiconque pour retracer l'histoire de la commune qu'il avait administrée et pour l'évoquer sous tous ses aspects. À la fois grand défricheur d'archives (de la commune, du département et de différents terriers) et homme de terrain, il sait parfaitement faire le distinguo entre la commune de Trélissac - dont il décrit le territoire d'une manière détaillée : « Vaste triangle dont la base s'appuie, à l'est, à la commune d'Antonne-et-Trigonant, canton de Savignac-les-Églises et dont la pointe touche Périgueux, à l'ouest... - et sa réelle spécificité. Celle-ci apparaît dès le Moyen Âge, malgré sa dépendance de fait (de nombreux combats contre les Anglais et des missions de reconnaissance ont lieu sur son sol), elle se confirme dans l'organisation paroissiale et se révèle clairement le 18 février 1800, date de « la création officielle » de la commune de Trélissac qui différait sensiblement de l'ancienne paroisse : elle apparaît plus homogène, mais elle est amputée d'enclaves et de villages.Par ailleurs, « la première moitié du XIXe siècle voit disparaître du sol de la commune beaucoup des anciennes familles qui étaient sa parure » et la municipalité doit batailler pour ne pas subir de nouveaux démembrements (ordonnance du 20 janvier 1830). Mais la construction de la route nationale n 21 qui traverse la plaine de Trélissac et surtout le transfert du chef-lieu de l'autre côté de la nationale (1870-1874), plus vaste et moins humide, transforment littéralement la commune, ainsi que l'édification d'un pont de pierre sur l'Isle et d'un lavoir public et l'installation d'un bureau de Poste, puis d'un bureau télégraphique. Naturellement, tous les villages, hameaux et lieux-dits du terroir ne sont pas oubliés par l'auteur (entre autres, Barnabé, L'Arsault, La Mothe et Pinot, La Jarthe, Caussade, Borie-Porte et Montignac...), de même que la vie sous l'Ancien Régime, avec les églises paroissiales, les chapelles et la fabrique, la justice et la police, les charges fiscales et l'instruction publique, enfin les voies de communication et les visites à Trélissac de Napoléon (probable), du duc et de la duchesse d'Angoulême et de Félix Faure.© Micberth
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