Vendredi 19 avril 2024
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Par Société historique du canton de Trévières Référence : 2672 Date édition : 2007 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0118-0 Nombre de pages : 216 Première édition : 1924 Reliure : br. Prix: 25.36€ |
Il s'agit du troisième tome des Notes historiques sur le Bessin, rédigé par la Société historique du canton de Trévières, qui retrace deux excursions. La première a eu lieu le 4 avril 1923. Davantage que la description de l'église de Mandeville ou de la ferme du Quesnay, c'est sur l'historique des familles de Cussy, de Monfiquet, Bruconté, des sieurs du Roray et de la Viéville et des familles Anquetil, Vimard, Merlinc et le Viland que s'attardent les chercheurs. La ferme-manoir du Quesnay, qui doit sans doute son nom aux nombreux chênes qu'on y voyait à l'époque où ces arbres s'appelaient des « quesnes », est beaucoup moins bien conservée que le château de Douville ; château Louis XIII dont quelques détails rappellent le début du classique sous Henri IV. Son style est tout à fait similaire à d'autres constructions des environs, comme la porte du manoir de la Caillerie à Bayeux ou le Beau-Moulin de Trévières. La seconde excursion, en date du 10 août 1923, débute par la visite de l'église de Blay. La présence d'une longue chapelle latérale édifiée au XIIIe siècle et accolée au côté sud de la nef la singularise. L'ancienne résidence des Davaynes, seigneurs de Groussy ou Grouchy est le manoir de Gruchy. Vers la fin du XVIe siècle, un grand pavillon, appelé Belfond, a été construit derrière le bâtiment principal. Dernière étape de l'excursion, après la visite du manoir de Cléronde (dont l'importance, le plan et la conception architecturale lui donne l'allure d'un château), l'église de Tour-en-Bessin, sous l'invocation de saint Pierre. Son portail typique de l'architecture romane normande et ses chapiteaux ne sont pas sans rappeler de nombreux édifices espagnols qui ont subi l'influence de l'art français. La présence de nombreux rinceaux à tige sinueuse est l'occasion d'une étude très poussée de ce motif que l'on trouve dans de nombreux pays d'Europe ou d'Asie à différentes époques. Cette église aux multiples centres d'intérêt, possède, en particulier, une sculpture remarquablement conservée, d'une grande qualité et que l'on trouve très rarement en Normandie. Il s'agit d'un calendrier de pierre figurant les Travaux des douze mois. Il se compose de douze petites scènes en haut relief qui représentent les occupations champêtres de chaque mois. Ce tome se termine par la visite du manoir du Vaumicel, peu connu du fait de sa situation à l'écart du village de Vierville, mais cependant des plus caractéristiques.© Micberth
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