Vendredi 29 mars 2024
Collection fondée en 1987
sur le Net depuis 1997
Par P.-P. Mathieu Référence : 2119 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-497-5 Nombre de pages : 88 Première édition : 1861 Reliure : br. Prix: 11.16€ |
Rien de plus agréable et de plus stimulant qu'une promenade en Auvergne, « terre brûlée des volcans et origine de ces nombreux cours d'eau qui descendent fertiliser les plaines », et plus particulièrement dans cette vallée de la Couze du Chambon « où s'élève, en serpentant, la route qui conduit au château de Murol ». Le paysage est riche et varié entre Coudes et Neschers (et jusqu'à Montaigut-le-Blanc) et toute l'excursion est égayée par la vue de la Couze qui accompagne le voyageur, se resserre au-dessous de Saint-Nectaire et s'ouvre à nouveau au pied du mont de Murol. Le visiteur, soufflé par tant de beauté, ouvrira avec d'autant plus d'intérêt le livre de P.-P. Mathieu (d'un maniement aisé), qu'il y trouvera toutes les informations topographiques (montagnes, vallées, cours d'eau, productions agricoles), historiques (le destin de la seigneurie de Murol et de sa région) et archéologiques (description de la forteresse et de son évolution au fil du temps), qu'il peut souhaiter. Grâce à ce guide fourmillant de renseignements, il pourra inscrire des noms et des dates sur tous ces sites grandioses.Dans le voisinage du château (XIIIe, XIVe et XVe siècles), « on marche de surprise en surprise » : on découvre le lac du Chambon, « dont l'eau se ride au plus léger souffle des vents » et les plateaux de lave démantelés qui l'entourent, la Dent-du-Marais, reste d'un formidable éboulement, et les cratères du Tartaret, le village et le château de Varennes et la gorge de Chaudefour, les plus sauvages perspectives et les sites les plus riants. Quant aux vestiges impressionnants du château de Murol, ils apparaissent comme les témoignages saisissants d'une puissance qui régna depuis l'époque gallo-romaine (castellum) jusqu'à la Révolution, mais les dégradations commencèrent dès 1776, quand une certaine dame Dabert, fermière de la propriété, en acheta tout le mobilier, y compris les portes de fer de la citadelle et en quelques semaines, tout fut emporté, « le temps seul et une inconcevable cupidité ayant réduit la place forte à l'état où elle se trouve aujourd'hui » (1850). P.-P. Mathieu relate toute l'histoire de la forteresse, dans ses heures de gloire et dans sa terrible décadence.© Micberth
16:17
   RECHERCHE